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Comme Une Image


Forrest Gump



Il y a de ces films qui vous marquent pour longtemps, qui font ressortir à la surface des souvenirs ou des sentiments plus ou moins liés entre eux. Mon film à moi, c'est Forrest Gump
J'en avais déjà un peu parlé, je sais. Mais là, j'écoute la musique si douce, si calme, si simple, et j'ai envie d'écrire.
J'écoute cette musique plus souvent que je ne devrais, parce que trop écouter une musique peut parfois nous en dégoûter. Mais pas celle là. Je ne m'en lasse pas.
Quand elle commence, je vois parfaitement la petite plume du début du film danser, voler dans le ciel, passer sur le capot d'une voiture (rouge, je crois) à l'arrêt, puis s'envoler de nouveau quand la voiture redémarre, pour venir finalement se poser tout doucement sur la basket de Forrest. Des Nike. "Vos chaussures doivent être confortables, j'aimerais avoir des chaussures comme les vôtres ! Maman disait toujours qu'on peut savoir beaucoup de choses sur les gens simplement en regardant leurs chaussures ; où ils vont, d'où ils viennent. J'ai eu des milliers de chaussures... Je crois qu'en réfléchissant très fort je pourrais me souvenir de ma première paire de chaussures..." (Pour être franche, je ne me souvenais plus exactement de la citation, je l'ai trouvé sur un site)
Et chaque fois, cette musique me provoque un petit "je ne sais quoi". La musique commence, tout doucement, avec cette petite mélodie au piano. Puis elle se tait. On se dit que c'est fini, mais moi je sais que non, ce n'est pas fini. Et là ça reprend de plus belle, avec les violons. La musique se tait à nouveau, et ainsi de suite. Et chaque fois qu'elle reprend, toujours ce petit "je ne sais quoi" indescriptible.
Je n'ai pas de souvenirs particuliers liés à cette musique. Juste que la première fois que j'ai vu le film, on habitait encore à Rosny. J'avais donc moins de 11 ans. Je me revois encore, assez petite, ayant eu la permission des parents de regarder un film qui finissais tard. Je suis dans la "chambre du fond", assise sur un pouf fabriqué par ma maman.Clément est à côté de moi. On regarde le film sur la petite télé, la vieille télé. Et j'aime ce film, je m'en souviens. Il me touche. Mais je sais pas encore à quel point, et je ne comprend pas du tout le message que Robert Zemeckis a voulu faire passer. Je ne vois pas à quel point Forrest est touchant. Je ne comprend certainement pas certains passages, certaines phrases. "Y'a des jours comme ça où y'a pas assez de pierres". Je ne connais pas non plus tous les évènements dont Forrest est le témoin ou l'acteur.
Mais quand j'écoute cette musique, des images de bons moments me reviennent en tête. Parfois aussi, c'est de mauvais moments qui reviennent. Mais ceux-là sont rares.
La plupart du temps, je revois des scènes du film, celles qui m'ont touchée, ou marquée. Je ne vous dirais pas lesquelles, je ne veux pas vous gâcher le plaisir du film si vous ne l'avez pas vu. Ha si, juste, que là, le passage de la musique qui passe, je vois très bien Forrest courir le long d'un lac. Et cette image sublime du ciel et de la montagne se reflétant dans le lac.

Le film et la B.O ont sur moi un effet magique, indescriptible, tellement agréable.

Mais tout à une fin, et là, c'est Stevie Wonder qui chante As. C'est autre chose. Et ça fait un peu boysband le début d'ailleurs :) Je clique sur Lynyrd Skynyrd, pour rester dans l'ambiance. Sweet Home Alabama. Forrest Gump vivais en A-la-ba-ma. Et c'est la chanson, si je ne m'abuse, qui passe lorsqu'il commence à courir. Sweet Home Alabama. J'aime


C'était mon moment "nostalgie-et-envie-d'écrire". Merci de m'avoir lu, ça a pas dû être forcément palpitant pour vous. Mais il y a des choses comme ça qui doivent sortir parfois :)
Ça vous a paru un peu trop "mélo"? Tant pis pour vous :)

Parce que je vous aime

Je vais vous faire partager mes coups de coeurs cinématographique. Attention, c'est rarement des films récents, et pas non plus des films avec des beaux gosses à chaques coins de rue.

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